Requiem pour le rêve américain - Noam Chomsky

Le rêve américain, celui d’une réussite accessible à tous, quel que soit son milieu d’origine, est mort. Aux États-Unis, l’ascenseur social est bloqué, et les inégalités ne cessent de s’accroître. Rien ne laisse présager un avenir meilleur.

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Dans Requiem pour le rêve américain (2017), Noam Chomsky accuse l’idéologie des puissants d’avoir tué l’idée selon laquelle le travail et le mérite pouvaient permettre à n’importe qui d’accéder à la richesse. Le système en place maintient les inégalités et œuvre en faveur d’une minorité, toujours plus réduite, de super-riches.

Ce qu’il faut retenir :

Le rêve américain est mort, mais pas pour tout le monde. Une petite élite monopolise la richesse entre ses mains et s’assure qu’elle le restera. Leur maxime : « tout pour nous et rien pour les autres. »

Le système est conçu pour rendre le peuple apathique, passif et enclin à suivre docilement la religion de la consommation. Cependant, si la conscience de classe du milieu des affaires et des grandes entreprises est très forte, le pouvoir, en réalité, est entre les mains du peuple qui a la force du nombre.

Le rêve américain avait une part de mythe, mais aussi une part de réalité. Il reposait avant tout sur les avantages sociaux du New Deal, acquis à la suite de combats rudes contre les élites. Recréer des mouvements populaires efficaces est une nécessité pour défendre les droits des travailleurs, du peuple, et créer une société meilleure, plus solidaire. Nous en avons besoin pour faire face aux conséquences désastreuses de ce monde créé par des riches, pour eux-mêmes.

Biographie de l’auteur

Noam Chomsky, né en 1928 à Philadelphie, est un linguiste américain, professeur émérite de linguistique au Massachusetts Institute of Technology où il a enseigné durant l’intégralité de sa carrière. Également connu pour son activisme politique et sa critique de la politique étrangère et des médias américains, il s’affiche comme un sympathisant de l’anarcho-syndicalisme. Entre autres, il fustige l’utilisation du terme « terroriste » qui, selon lui, permet aux gouvernements de se dédouaner de la dimension terroriste de leurs propres politiques. Il est également un fervent défenseur de la liberté d’expression.

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