Il y a 80 ans, le 6 août 1945, l'ère de l'atome débutait avec le bombardement d'Hiroshima puis de Nagasaki, qui ont tué plus de 200 000 personnes. Retour sur la sombre révolution militaire de la bombe atomique et le passage de l'humanité à une capacité de destruction sans commune mesure.



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1- À la source des armes nucléaires : la fission nucléaire
2- De Manhattan à Hiroshima
3- Les bombardements d’Hiroshima et Nagasaki
4- La course à l'atome : la prolifération horizontale
C’est un lieu commun : la guerre est aussi vieille que les sociétés humaines. Celle-ci a connu deux révolutions historiques qui ont démultiplié son pouvoir destructeur. La première a été l’invention des explosifs chimiques qui ont permis l’industrialisation de la mort, avec la poudre noire découverte en Chine durant le premier millénaire. Elle s’est diffusée jusqu’en Europe au XIIIe siècle, où elle a multiplié les victimes lors des batailles.
Les « progrès de la science » ont ensuite conduit au développement d’explosifs de plus en plus puissants, tels que la dynamite (découverte en 1866 par Alfred Nobel dont elle fit la fortune) et le fameux TNT (trinitrotoluène découvert en 1863) devenu l’explosif standard de la Première Guerre mondiale.
À la source des armes nucléaires : la fission nucléaire
La deuxième grande révolution dans le triste art de la guerre a été le passage à une échelle de destruction sans commune mesure, avec la découverte des explosifs nucléaires au début du XXe siècle. Il n’a fallu que quelques années pour passer de la compréhension de la structure des atomes au développement de l’arme nucléaire. (Pour plus d’informations, vous pouvez lire notre série consacrée à la structure des atomes et à la radioactivité)
Les grandes découvertes ayant conduit à la Bombe atomique ont été les suivantes :
- 1896 : découverte par Henri Becquerel de la radioactivité ;
- 1902 : Ernest Rutherford et Frederick Soddy prouvent que la radioactivité est la transmutation spontanée d’un élément chimique en un autre par émission de rayonnement ;
- 1905 : découverte par Albert Einstein de l'équivalence entre la masse et l'énergie (dans sa célèbre formule E = mc2) ;
- 1911 : découverte par Rutherford du noyau atomique ;
- 1932 : John Cockcroft et Ernest Walton, de l’équipe de Rutherford, réalisent la première désintégration artificielle d’un atome (petit noyau de lithium) en le frappant avec un proton. Rutherford souligne l’énorme libération d’énergie due à la perte de masse lors de la fracturation d'un noyau, mais elle reste non exploitable dans ce cas de petit atome stable ;
- 1933 : théorisation par Leó Szilard du concept fondamental de réaction en chaîne, à savoir d’une réaction nucléaire qui produirait de l’énergie et des neutrons en s’auto-entretenant ;
- décembre 1938 : les chimistes Otto Hahn and Fritz Strassman découvrent que le bombardement par des neutrons brise en deux des atomes d’uranium (à gros noyau) en créant des atomes de baryum ;
- janvier 1939 : explication théorique par Lise Meitner et Otto Robert Frisch (qui crée ce terme) de la fission nucléaire à partir de l’expérience de Hahn et Strassman ;
- mars 1939 : le prix Nobel français Frédéric Joliot-Curie et ses collègues Hans Halban et Lew Kowarski, prouvent que la fission de l’uranium par des neutrons libère de nouveaux neutrons, et peut donc déclencher une réaction en chaîne auto-entretenue qui libère une grande quantité d’énergie ;
- 4 mai 1939 : dépôt à Paris par l’ancêtre du CNRS du premier brevet des principes d’une bombe nucléaire, réalisé par l’équipe de Frédéric Joliot-Curie.

Le premier brevet mondial concernant une bombe nucléaire déposé par la CNRS en 1939.
En résumé, le principe de la bombe atomique est assez simple : il s’agit de concentrer brutalement une certaine masse de matière fissile, uranium ou plutonium (de très gros atomes), jusqu’à atteindre une masse critique. Celle-ci va alors déclencher naturellement une réaction en chaîne où un neutron va briser un gros noyau, libérant de l’énergie et deux ou trois nouveaux neutrons, qui iront briser d’autres noyaux, le phénomène augmentant de façon exponentielle. Chaque fission d’un gros atome aboutit à de nouveaux éléments (non fissiles) dont la masse est inférieure à celle du gros atome, la différence correspondant à de l’énergie créée selon la fameuse formule E = mc2.
Chacune de ces réactions nucléaires est plusieurs millions de fois plus énergétique que n’importe quelle réaction chimique classique, d’où la puissance démesurée des armes nucléaires.
De Manhattan à Hiroshima
Comme le hasard de l’Histoire a voulu que le concept de bombe atomique soit posé quelques semaines avant le début de la Seconde Guerre mondiale, celle-ci a évidemment fait l’objet d’une course pour son développement, remportée par les États-Unis. Il est apparu par la suite que les Allemands n’avaient jamais entrepris des travaux dans la bonne direction, car leurs meilleurs scientifiques avaient majoritairement fui le nazisme, avaient été enrôlés dans l’armée ou avaient même parfois trainé des pieds pour ralentir les travaux.
En effet, si la puissance de l’atome a suscité un réel enthousiasme en tant que source d’énergie, son pouvoir destructeur a rapidement suscité de lourdes craintes. Le prix Nobel Frédérick Sotty écrivait ainsi dès 1903 que la Planète était « un entrepôt rempli d’explosifs, incroyablement plus puissants que tout ce que nous connaissons, et qui n’attendent peut-être qu’un détonateur approprié pour faire sombrer la Terre dans le chaos ». Il a inspiré dès 1913 le roman de H.G. Wells La destruction libératrice (le titre original est : The World Set Free – Le monde libéré), qui anticipait déjà des conflits destructeurs avec des armes nucléaires :
« Les bombes atomiques avec lesquelles la science avait fait voler le monde en éclats cette nuit-là étaient bizarres, même aux yeux des hommes qui les utilisaient. [… Après l’explosion,] une étoile frémissante d’une splendeur maléfique vomissait des flammes et répandait de la fumée en direction du ciel, comme une accusation. [… Des] bouffées de vapeur radioactive et lumineuse projetait des débris sur des distances de plus de trente kilomètres à partir du centre de l’explosion, blessant et tuant tout sur son passage.
[… Dans une forme d’explosion permanente], les champs de bataille et les endroits où les bombes ont explosé au cours de cette période démente de l’histoire de l’humanité sont découverts de matière irradiante et sont le centre de rayons inopportuns. […] Voilà à quoi ressemblait le triomphe suprême de la science militaire, l’explosion ultime qui allait mettre “la touche finale” à la guerre… »
Ces avertissements prophétiques de 1913 sont restés lettre morte. L’Allemagne nazie ayant lancé un programme nucléaire militaire dès avril 1939, le physicien Leó Szilard a convaincu son ancien professeur Albert Einstein de signer en août 1939 une lettre pour alerter le Président Roosevelt du danger. On pouvait y lire les mots suivants :
« Ces quatre derniers mois, il est devenu possible grâce aux travaux de Joliot en France ainsi que ceux de Fermi et Szilard en Amérique, de déclencher une réaction en chaîne nucléaire avec de grandes quantités d'uranium. […] Ce nouveau phénomène pourrait conduire à la construction de […] bombes d'un nouveau type et extrêmement puissantes […]. Une seule bombe de ce type, transportée par bateau et explosant dans un port, pourrait très bien détruire l'ensemble du port ainsi qu'une partie de la zone aux alentours. »
Roosevelt fut convaincu, et il finit par lancer le projet Manhattan en 1942 sous la direction de Robert Oppenheimer, qui réunit les plus grands scientifiques nucléaires. De gigantesques efforts furent réalisés pour la conception puis la fabrication de la Bombe.
Rien n’arrêta le projet, pas même les inquiétudes sur le risque d'« enflammer l’atmosphère » avec les hautes températures de l’explosion initiale, dont on craignait qu'elles déclenchent une réaction de fusion nucléaire des atomes d’azote de l’atmosphère et donc un embrasement global. Des calculs ont montré par la suite que ce risque était nul au niveau de puissance de la bombe alors développée.

Rapport LA-602 de 1946 dans le cadre du projet Manhattan qui conclut que l’embrasement auto-entretenu de l’atmosphère était impossible.
Les opérations se poursuivirent et ce projet aboutit le 16 juillet 1945 avec l’explosion des 6 kilogrammes de plutonium de la première bombe atomique, surnommée Gadget : le test Trinity.
Le lendemain, Léo Szilard, qui défend une utilisation strictement dissuasive de la bombe atomique, lance une pétition signée par 70 scientifiques du projet Manhattan qui demandent que les États-Unis préviennent le Japon pour éviter une utilisation de la bombe. Mais le 21 juillet 1945, Truman donne l’ordre de lancer la Bombe et fait alors entrer l’Humanité dans une nouvelle ère.
Les bombardements d’Hiroshima et Nagasaki
Le Japon ayant rejeté l’ultimatum d’une réédition inconditionnelle lancé par les alliés à la conférence de Postdam le 26 juillet, le bombardier B-29 Enola Gay décolle le 6 août 1945 pour rallier Hiroshima, sa cible première.
La ville est entièrement plate, la cible est donc considérée comme « idéale » pour tester la bombe en maximisant les dégâts.

Hiroshima avant le bombardement (colorisé), National archive
L’avion emporte Little Boy, bombe A « à insertion » ou de « type canon » (on projette deux masses d’uranium 235 l’une contre l’autre pour atteindre la masse critique).
Une fois larguée, la bombe chute de 10 km en 43 secondes ; elle se déclenche à 600 m au-dessus de la ville pour maximiser les dégâts. La fission nucléaire commence en 0,15 microseconde avec un seul neutron qui déclenche une réaction en chaîne supercritique qui augmente en un éclair la température à plusieurs millions de degrés Celsius au moment où l'enveloppe de la bombe explose.
Ce modèle de bombe est aujourd’hui considéré comme « peu efficace », puisque moins de 2 % de l’uranium fissionne. Cependant, les seuls 700 g d’uranium qui fissionnent (sur les 46 kg emportés) produisent une explosion équivalente à environ 15 000 tonnes de TNT – l’explosif nucléaire est ici 20 millions de fois plus efficace que l’explosif chimique.
Au moment du bombardement, c'est l'heure de pointe à Hiroshima. Au-dessus de la ville, la boule de feu s'étend rapidement ; la température en son centre est de plus de 1 million de degrés. En 0,1 seconde, elle atteint une taille de 30 mètres de diamètre et une température de plusieurs dizaines de milliers de degrés. En 0,2 seconde, une énergie infrarouge intense est libérée et brûle instantanément la peau exposée à des kilomètres dans toutes les directions ; une personne assise sur les marches d’une banque en attendant son ouverture à 250 m de l'épicentre est instantanément brûlée, laissant son ombre sur les marches.

Ombre humaine sur les marches de la banque Sumitomo à Hiroshima en décembre 1946 et reconstitution

Ombre blanche d'un homme sur le pont Yorozuyo d'Hiroshima (situé à 860 m de l'explosion) - National Archive
En 1 seconde, la boule de feu atteint sa taille maximale, soit environ 300 mètres de diamètre ; la température au niveau du sol sous l'explosion est de 4 000 °C. (la boule de feu générée a par exemple été bien filmée lors du test Greenhouse George en 1951)
À Hiroshima, le nuage en forme de champignon commence à se former.

Nuage atomique au-dessus d'Hiroshima, 6 août 1945
L'onde de choc propage le feu dans toutes les directions à une vitesse de 1 500 km/h ; tous ceux qui se trouvent sur son passage sont déchirés et brûlés. Pratiquement tous les habitants à moins d'un kilomètre de l'explosion sont tués. Environ 60 000 des 90 000 bâtiments de la ville sont détruits.
La dévastation est totale.

Le dôme de Genbaku, seul bâtiment à être resté debout près du point zéro de l’explosion (à droite, le pont en T était la cible du bombardier)
Des photos en mode panorama montrent que le centre de la ville s’est comme totalement évaporé.

Une heure plus tard, créée par les cendres issues des incendies projetées dans l’air, une pluie noire à la consistance du goudron (mélange de cendres, de dangereuses retombées radioactives et d'eau), s’abat sur la ville et contamine de nouveaux habitants. Ayant tout observé, le commandant de l’Enola Gay rend compte de sa mission : « C'est clair, c'est réussi à tous égards ».
Le bilan humain est cauchemardesque. On estime généralement que sur les 250 000 habitants de la ville, 70 000 sont morts au moment du bombardement, et 70 000 de plus sont morts d’ici la fin de 1945, portant le bilan à 140 000 morts. Beaucoup sont ensuite morts de cancers dans les décennies qui ont suivi. Les blessés, horriblement brûlés, se sont comptés par dizaines de milliers ; beaucoup de survivants restent défigurés à vie. Le terme d’« explosion permanente » employé par H.G. Wells trente ans auparavant n’était finalement pas si mal choisi.
Le président Truman est informé, de manière lacunaire – la bombe nucléaire est alors traitée quasiment comme les autres bombardements quotidiens.

6 août 1945 : message d'information au Président Truman du "succès complet" du bombardement, "encore plus éclatant" que le test Trinity - National Archives.
Cependant, le Japon, qui a déjà connu de nombreux bombardements conventionnels tout aussi meurtriers (100 000 morts lors du bombardement de Tokyo le 10 mars 1945 par 300 bombardiers), ne capitule pas.
Le 9 août 1945, au moment où l'Union soviétique déclare la guerre au Japon et envahit la Mandchourie, le bombardier B-29 Bockscar décolle pour rallier sa cible première, Kokura, afin de détruire son arsenal. Mais la ville est sous les nuages, ce qui le pousse à rallier Nagasaki, cible secondaire.
L’avion emporte dans sa soute Fat Man, une bombe A qui diffère totalement de Little Boy. Celle-ci est à implosion, un autre modèle prévu dans le brevet Joliot-Curie, où des explosifs disposés tout autour d’une sphère de plutonium vont exploser simultanément pour la compresser fortement afin qu’elle atteigne la masse critique. C’est une technologie bien plus efficace, mais aussi bien plus complexe (l’explosion simultanée doit être symétriquement parfaite au risque d’échouer, et la bombe est plus grosse).

La bombe atomique Fat Man - 1945
Arrivé à Nagasaki, le Bockscar constate que la ville est aussi couverte de nuages. Cependant une trouée nuageuse apparait, et la bombe peut être larguée, mais à plusieurs kilomètres du centre-ville visé. Elle se déclenche à 11h02 à 500 m au-dessus de la ville, et la fission de 1,2 kg de plutonium (sur les 6 kg emportés) produit une explosion équivalente à environ 21 000 tonnes de TNT. Elle rase la moitié de cette ville construite en bois.
Par chance, le bombardier ayant involontairement visé une zone très vallonnée, la topographie a protégé du souffle une importante partie de la ville.
Le bilan humain est donc moins lourd qu’à Hiroshima, mais il reste épouvantable : sur les 200 000 habitants de la ville, on estime que 40 000 sont morts au moment du bombardement, et que 30 000 de plus sont morts d’ici la fin de 1945, soit 70 000 morts au total.
Le 14 août, le Japon annonce qu’il accepte de capituler sans condition. L’armée américaine n’avait plus de bombe disponible en stock, mais on apprendra plus tard qu'elle préparait bien un troisième bombardement (probablement sur Tokyo), autour du 17 août, avant que le président Truman ne suspende le projet, interdisant tout bombardement supplémentaire sans son accord.

10 août 1945 : le général Leslie Groves, qui dirige le projet Manhattan, informe le général George Marshall, chef d'état-major de l'armée, que la prochaine bombe atomique pourra être lancée le 17 ou le 18 août. Marshall lui répond qu'elle ne devra pas être larguée sur le Japon sans l’autorisation expresse du président Truman - National Archives.
Les débats font rage entre historiens pour savoir si l’utilisation de la bombe était réellement nécessaire. En effet, il est difficile d’opérer une hiérarchisation des motivations des dirigeants japonais (bombardements atomiques, entrée en guerre de l’URSS, crainte d’une révolution, combats internes entre les clans au pouvoir…) afin d’expliquer pourquoi ils ont finalement accepté la capitulation, d’autant qu’ils ont fait détruire les archives. Au niveau militaire, on peut néanmoins citer l’avis du Général Dwight Eisenhower :
« Je fus empli d'un sentiment de tristesse [à l’annonce de la préparation du largage d'une bombe atomique] et fis part de mon profond désaccord, tout d'abord sur la base de ma conviction que le Japon était déjà battu et que le bombardement était complètement inutile, ensuite parce que je pensais que notre pays ne devait pas choquer l'opinion mondiale par l'utilisation d'une bombe que je ne pensais pas nécessaire pour sauver la vie des Américains. »
Quant au général Mac Arthur, commandant en chef des forces armées américaines du Pacifique, un proche déclara qu'« il n'avait même pas été consulté » :
« J'ai demandé quel aurait été son avis. Il a répondu qu'il ne voyait aucune justification militaire au largage de la bombe. La guerre aurait pu se terminer des semaines plus tôt si les États-Unis avaient accepté, comme ils l'ont fait par la suite, le maintien de l'institution de l'Empereur. »
L’ère nucléaire a donc commencé en fanfare au niveau de la responsabilité des dirigeants politiques...
La course à l’atome : la prolifération horizontale
L’Humanité sort assommée de l’entrée dans l’ère de l’atome. Einstein est anéanti en apprenant le bombardement de la ville d'Hiroshima, et il regrette d’avoir écrit à Roosevelt, « la grande erreur de sa vie ». Il signe en 1955 avec le philosophe Bertrand Russell (et d'autres, dont Joliot-Curie), le manifeste Einstein-Russel, qui proclame :
« Voici donc le problème que nous vous présentons, âpre, terrible et inévitable : allons-nous mettre un terme à l’existence de la race humaine, ou l’Humanité renoncera-t-elle à la guerre ? […] Nous avons devant nous, si nous en faisons le choix, une progression continue vers le bonheur, le savoir et la sagesse. Allons-nous, au contraire, choisir la mort parce que nous ne voulons pas oublier nos querelles ? Nous en appelons, en tant qu’êtres humains, aux êtres humains : souvenez-vous de votre humanité, et oubliez le reste. »
Hélas, les gouvernements n’ont pas oublié le reste. Mi-1946, les États-Unis détenaient 9 bombes atomiques de type Fat Man et le développement de l’arsenal s’est poursuivi durant les quatre années du monopole atomique américain. Le mouvement fut ensuite accéléré par l’explosion de la première bombe A soviétique dès 1949, qui entraîna une gigantesque prolifération nucléaire. Encore aujourd'hui, cette dernière met toujours des milliards de personnes en danger, et peut-être même l’humanité toute entière.
Nous vous racontons tout ceci dans notre article consacré aux armes nucléaires, auquel nous vous renvoyons.
Nous terminons enfin par une galerie de photos des bombardements d'Hiroshima et Nagasaki, pour la plupart inédites en France.

Photographie d'avant-guerre du centre-ville animé d'Hiroshima

En amont du fleuve Motoyasu, en direction du Dôme d'Hiroshima, le centre d'explosion de Little Boy. La majeure partie du bâtiment en forme de dôme, toujours debout, est aujourd'hui le Musée du Mémorial de la Paix

Vue vers le nord depuis le pont d'Aioi (la cible de la bombe atomique). Des maisons en bois bordent les rives de la rivière Ota, devant lesquelles s'alignent des bateaux fluviaux japonais traditionnels.

Photo d'avant-guerre du port d'Ujina, l'une des principales bases d'embarquement de l'armée japonaise pendant la Seconde Guerre mondiale.

Les survivants de la première bombe atomique de l'Histoire attendent des soins médicaux d'urgence à Hiroshima, le 6 août 1945

Peu de temps après le largage de la bombe atomique sur Hiroshima, les victimes ont reçu des soins médicaux d'urgence prodigués par des médecins militaires, 6 août 1945

Des citoyens se rassemblent devant les ruines de la gare d'Hiroshima plusieurs mois après le bombardement atomique.

L'un des nombreux camions de pompiers japonais envoyés à Hiroshima peu après le bombardement atomique

Une femme japonaise et son enfant, victimes du bombardement atomique d'Hiroshima, le 6 octobre 1945, sont allongés sur le sol d'une banque transformée en hôpital
Photo d'ouverture : Nagasaki, 10 août 194, Torri, sanctuaire Sanno Jinja - Yosuke Yamahata
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