Depuis les années 1960, la télévision s’est imposée comme un moyen de communication majeur, le seul qui permette d’atteindre un public aussi large. Cependant, elle n’est pas devenue l’outil de démocratisation qu’on espérait.

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Dans Sur la télévision (1996), Pierre Bourdieu nous montre que la télévision, plus que tous les autres médias, est soumise aux contraintes économiques et aux lois du marché, mettant en danger l’indépendance des champs culturels et, plus largement, la vie démocratique.

Ce qu’il faut retenir :

La télévision exerce un type de violence symbolique qui se traduit par diverses formes de censures invisibles (omniprésence des faits divers au détriment des informations pertinentes, dissimulation de certains faits en en montrant d’autres ou en déformant la réalité, tendance du fast-thinking, etc.). Cette censure est partiellement déterminée par des pressions politiques et économiques, mais, en réalité, elle résulte principalement des structures invisibles qui façonnent le perçu des journalistes et qui caractérisent le champ journalistique.

L’emprise de la télévision est particulièrement étendue. La pression économique et l’obsession pour l’audimat ont, sous l’effet de la concurrence, envahi l’ensemble du champ journalistique. Les journalistes de presse suivent ainsi les tendances des journalistes de télévision et privilégient les faits divers et autres nouvelles sans contenu. En outre, la faculté de la télévision à toucher un large public lui permet de s’immiscer dans les processus de sélections des autres champs culturels (des historiens, des mathématiciens, des philosophes, etc.). Elle détermine ainsi qui est un « bon chercheur » et qui ne l’est pas. De cette manière, elle impose son mode de fonctionnement à l’ensemble des champs de production culturel, mettant en danger l’esprit démocratique des citoyens.

Biographie de l’auteur

Pierre Bourdieu (1930-2002) est un sociologue français, parmi les plus connus du XXe siècle. En 1951, il entre à l’ENS et, en 1954, est reçu à l’agrégation de philosophie. Après avoir abandonné un doctorat en philosophie, Bourdieu part en Algérie afin de remplir ses obligations militaires. Il y effectue une série d’enquêtes ethnographiques, découvrant peu à peu la sociologie, qui devient sa discipline de référence.

Après être rentré en France, Bourdieu entame une carrière universitaire et entre au sein du Centre de Sociologie européenne. La publication, en 1964, de l’ouvrage Les héritiers contribue à accroître sa renommée. Dans les années 1960 et 1970, Bourdieu engage une série de travaux portant sur les pratiques culturelles. C’est au cours de cette période qu’est notamment écrit La distinction : critique sociale du jugement. En 1985, Bourdieu devient directeur du Centre de Sociologie européenne. En 1981, il devient professeur titulaire au Collège de France.

À partir du début des années 1980, Bourdieu est une figure intellectuelle engagée qui n’hésite pas à soutenir les mouvements sociaux contestant les réformes néolibérales introduites en France. Aujourd’hui, son influence sur le monde militant et associatif de gauche, ainsi que sur le champ universitaire est considérable.

Avertissement : Ce document est une synthèse de l’ouvrage de référence susvisé, réalisé par les équipes d’Élucid ; il a vocation à retranscrire les grandes idées de cet ouvrage et n’a pas pour finalité de reproduire son contenu. Pour approfondir vos connaissances sur ce sujet, nous vous invitons à acheter l’ouvrage de référence chez votre libraire. La couverture, les images, le titre et autres informations relatives à l’ouvrage de référence susvisé restent la propriété de son éditeur.

Synthèse de l’ouvrage

L’ouvrage retranscrit un enregistrement d’une série de cours donnés au Collège de France et diffusés à la télévision en mai 1996.

Avant-propos

« La télévision, à travers les différents mécanismes [décrits plus bas] […] fait courir un danger très grand aux différentes sphères de la production culturelle, art, littérature, science, philosophie, droit » et « un danger non moins grand à la vie politique et à la démocratie ».

Cette intervention, à la télévision, se donne pour objectif de donner les outils, aux journalistes et aux acteurs qui orbitent autour de ce monde de l’image, pour empêcher que « ce qui aurait pu devenir un extraordinaire instrument de démocratie directe ne se convertisse en instrument d’oppression symbolique. »

1. Le plateau et ses coulisses

D’ordinaire, les conditions d’expression à la télévision sont très limitées. Pourtant, la plupart des producteurs culturels acceptent d’être invités sur les plateaux, sans se demander ce qu’ils pourront ou ne pourront pas dire. Il semble qu’aujourd’hui, les écrivains, universitaires, artistes, etc. ne parviennent à exister qu’en se faisant voir et en étant vus. La télévision, qui est l’unique lieu où l’on puisse se montrer à un public aussi large, est ainsi devenue une sorte de « miroir de Narcisse, un lieu d’exhibition narcissique ».

Cependant, les producteurs culturels ne peuvent pas refuser d’apparaître sur les plateaux de télévision. Les philosophes, mathématiciens, historiens, écrivains, etc., payés par l’État, ont pour obligation de restituer ce qu’ils ont acquis et la télévision est le lieu idéal pour accomplir ce devoir. Il faut donc que ceux qui sont appelés à aller sur les plateaux s’efforcent d’interroger les conditions dans lesquelles ils pourront s’exprimer.

Une censure invisible

À la télévision, le sujet, les conditions de communication et la limite de temps de parole sont imposés. Ces contraintes sont telles qu’elles constituent une formidable censure et entraînent une perte d’autonomie pour ceux qui sont invités à s’exprimer. La forme que prennent ces contraintes est évidemment liée à un certain contrôle politique (notamment au travers des nominations aux postes dirigeants). L’intervention économique joue également un rôle important : les gens qui possèdent la télévision, les annonceurs qui paient la publicité ou l’État qui donne des subventions exercent chacun une pression économique sur les journalistes et leurs invités. Mais, « ce sont là des choses tellement grosses et grossières que la critique la plus élémentaire les perçoit ». Les véritables moteurs de la censure à la télévision sont cachés et font ainsi de la télévision, « un formidable instrument de maintien de l’ordre symbolique ».

Il ne faut cependant pas que les journalistes se sentent personnellement attaqués par cette analyse. En effet, plus l’on approfondit une analyse sociologique, plus l’on constate que les individus concernés par un phénomène peuvent être autant bourreaux que victimes et, souvent, n’ont aucune conscience qu’ils endurent ou font endurer. Ainsi, la violence symbolique exercée par la télévision se fait, en réalité, « avec la complicité tacite de ceux qui la subissent et aussi, souvent, de ceux qui l’exercent dans la mesure où les uns et les autres sont inconscients de l’exercer ou de la subir ».

L’action symbolique la plus évidente de la télévision prend la forme d’une omniprésence des faits divers, c’est-à-dire les informations qui, pour intéresser tout le monde et ne choquer personne, sont sans enjeux. La télévision écarte ainsi les informations pertinentes, qui permettraient au citoyen de s’élever, et les remplace par ces informations creuses.

Cacher en montrant

Une autre expression de la censure journalistique consiste à cacher certaines choses en montrant autre chose, ou en montrant la chose de manière qu’elle soit rendue insignifiante, ou encore, en la construisant de telle manière qu’elle prenne un sens qui ne correspond pas à la réalité. En effet, les journalistes évaluent les faits auxquels ils sont confrontés à partir de « lunettes » particulières, c’est-à-dire à partir des structures invisibles, propres au champ journalistique, qui organisent le perçu des journalistes. Pour la télévision, ces lunettes appellent à la « dramatisation ». Par exemple, les banlieues, perçues par les journalistes, sont associées aux émeutes et ne seront ainsi montrées qu’en de telles circonstances.

Cette pratique journalistique a nécessairement des effets politiques. La télévision diffuse les informations en utilisant des images et, à cet égard, dispose du pouvoir de produire un « effet de réel ». Ainsi, les faits divers évoqués plus haut peuvent être chargés d’implications politiques pouvant déclencher des sentiments forts « souvent négatifs, comme le racisme, la xénophobie, la peur-haine de l’étranger », ou exerçant des effets sociaux de mobilisation ou de démobilisation.

La circulation circulaire de l’information

Si, sous l’effet de cette censure invisible, le journaliste cherche uniquement l’extraordinaire, le scoop, le champ journalistique est paradoxalement caractérisé par une certaine uniformisation et une banalisation. C’est principalement le fait de la logique de concurrence qui agit au sein de ce champ. Pour ne pas se laisser distancer par les autres chaînes ou journaux, il faut diffuser les informations avant eux et, dans le cas contraire, diffuser la même information en la présentant différemment.

L’homogénéité est également observable parmi les journalistes. En plus de provenir de milieux similaires et d’avoir suivi des formations comparables, les journalistes se lisent les uns les autres et se rencontrent en permanence. Cette « circulation circulaire de l’information » « a des effets de fermeture et […] de censure aussi efficaces – plus efficaces, même parce que le principe en est plus invisible – que ceux d’une bureaucratie centrale, d’une intervention politique expresse. » S’il existe quelques journalistes qui échappent à ce phénomène, « de jeunes subversifs ou des casse-pieds qui luttent désespérément pour introduire de petites différences dans cette énorme bouillie homogène », l’audimat et le revenu qu’il engendre constituent le principal indice de réussite d’un journal ou d’une chaîne et, ainsi, le marché et la concurrence sont les seules instances de légitimation admises.

L’urgence et le fast-thinking

Cette pression qui pèse sur les journalistes a, entre autres, pour conséquence de créer un sentiment d’urgence et de rapidité. Or, il y a un lien fort entre la pensée et le temps : penser prend du temps. On peut ainsi se demander si, « en donnant la parole à des penseurs qui sont censés penser à vitesse accélérée, [la télévision] ne se condamne pas à n’avoir jamais que des fast-thinkers, des penseurs qui pensent plus vite que leur ombre » Ce phénomène est encore aggravé par le fait que les journalistes utilisent le même carnet d’adresses. Au lieu de chercher les jeunes penseurs, encore inconnus, ils préfèrent, « les habitués des médias », les éternels fast-thinkers « qu’on a sous la main, toujours disponibles et prêts à pondre leur papier ou à donner leur interview ».

Des débats vraiment faux ou faussement vrais

Ces habitués, constamment invités, doivent souvent débattre ensemble. Or, la plupart des débats ne semblent être que des mises en scène. Un premier type de débats « vraiment faux, qu’on reconnaît tout de suite comme tels », fait intervenir deux « compères » (Alain Minc et Attali, ou Ferry et Finkielkraut), c’est-à-dire des gens qui s’opposent de manière tellement convenue que le débat n’en est pas véritablement un.

D’autres débats opposent de véritables rivaux d’idées, mais ne sont qu’apparemment vrais. La discussion est faussée, pendant le débat, par le rôle du présentateur, qui impose le sujet, fait respecter les règles sur le plateau, et distribue la parole et les signes d’importances, et, au préalable, effectue une sélection par la composition du plateau. Cette composition est déterminante, et résulte d’un processus invisible. En effet, il y a certaines personnes que l’on ne souhaite pas inviter, que l’on oublie, d’autres qui refusent, etc. « Le plateau est là et cache le non perçu : on ne voit pas, dans un perçu construit, les conditions sociales de construction. »

Contradictions et tensions

Lorsque la télévision est apparue dans les années 1960, certains « sociologues » ont cru que l’avènement d’un « moyen de communication de masse » allait « massifier » l’information. L’accès universel à l’information devait niveler et homogénéiser tous les téléspectateurs. Mais, en réalité, la télévision n’a pas transformé les récepteurs, mais les producteurs culturels. « Le phénomène le plus important […], c’est l’extension extraordinaire de l’emprise de la télévision sur l’ensemble des activités de production culturelle, y compris les activités de production scientifique ou artistique. »

Elle est ainsi soumise à cette « contradiction qui hante tous les univers de production culturelle » entre les conditions économiques et sociales dans lesquelles il faut être placé pour produire un certain type d’œuvre et les conditions sociales de transmission de ces choses à tout le monde.

« La télévision porte à l’extrême cette contradiction dans la mesure où elle subit plus que tous les autres univers de production culturelle, la pression du commerce, par l’intermédiaire de l’audimat. »

2. La structure invisible et ses effets

Le monde du journalisme est un champ, qui a ses lois propres et qui est défini par sa position dans le monde global, par les attractions et les répulsions qu’il subit de la part des autres champs.

Parts de marché et concurrence

Dans le champ journalistique, la concurrence économique entre les chaînes ou les journaux pour l’audimat se traduit par une concurrence entre les journalistes. Cette concurrence « a ses enjeux propres spécifiques, le scoop, l’information exclusive, la réputation dans le métier, etc. ». Ainsi, ce que va dire ou écrire un journaliste dépend de sa position dans le champ journalistique ; plus précisément, de la position du média auquel il appartient dans le champ et à sa propre position au sein de ce média.

Une force de banalisation

La télévision a effectivement le pouvoir de réunir un grand nombre de téléspectateurs, plus grand que n’importe quel journal ou revue. Cependant, « plus un organe de presse ou un moyen d’expression veut atteindre un public étendu, plus il doit perdre ses aspérités, […] plus il doit s’attacher à ne “choquer personne”, comme on dit, à ne jamais soulever de problèmes ou seulement des problèmes sans histoire. » La télévision travaille ainsi à banaliser et à « dépolitiser » l’information.

Il ne faut cependant pas oublier que le champ journalistique repose sur un ensemble de croyances partagées qui commande ce qui retient ou non l’attention du journaliste, c’est-à-dire ce qui rentre dans les catégories symboliques de ce champ. Ainsi, chaque discours, action ou analyse est soumis à cette sélection journalistique avant de pouvoir être rendu public – véritable censure exercée par les journalistes sans même que ces derniers s’en rendent compte.

Des luttes arbitrées par l’audimat

L’apparition de la télévision a créé de nouvelles dynamiques de concurrence au sein du champ journalistique. Non seulement la presse écrite recule, mais la concurrence entre les chaînes de télévision favorise celles qui sacrifient la qualité de l’information à la recherche du sensationnel. Une certaine vision de l’information, consacrée aux sports et aux faits divers, s’impose et, en conséquence, une certaine catégorie de journalistes, prêts à se plier aux exigences de cette concurrence, est recrutée. Ainsi, l’ensemble du champ journalistique donne la première place aux évènements sportifs, aux faits politiques anecdotiques (par exemple, la visite d’un chef d’État étranger), aux catastrophes naturelles, aux affaires comme les rapts d’enfants ou les scandales pouvant éveiller les passions les plus élémentaires. En somme, l’information ne s’intéresse plus qu’à « ce qui peut susciter un intérêt de simple curiosité, et qui ne demande aucune compétence spécifique préalable, politique notamment ».

Cette dégradation inquiétante de la qualité de l’information est directement liée à une particularité du champ journalistique : par rapport aux autres champs culturels, il est plus fortement soumis à des contraintes économiques extérieures, c’est-à-dire à la pression exercée par la demande et les sanctions du marché.

L’emprise de la télévision

« Ce champ très hétéronome, très fortement soumis aux contraintes commerciales, exerce lui-même une contrainte sur tous les autres champs, en tant que structure. » La télévision exerce, par le biais de la concurrence, une pression sur le reste des journalistes qui, pour garder l’attention de leurs lecteurs, choisissent de traiter uniquement les problèmes de télévision. Puis, l’ensemble du champ journalistique, ainsi soumis à ces contraintes économiques, impose sa vision du monde au reste des champs de production culturelle. Son emprise est telle qu’il n’est pas rare que les journalistes, se faisant les porte-paroles de l’opinion publique, influencent le verdict d’un juge et transforment une affaire de justice en véritable lynchage public.

Son influence est plus forte encore dans le champ universitaire. Dans ces champs – des historiens, des philosophes, des mathématiciens, etc. –, les dominants sont déterminés selon les valeurs internes du champ. Autrement dit, un “bon historien” est celui désigné comme tel par ses pairs. Or, les médias, en distribuant les invitations, peuvent décider qui pourra être considéré un “bon historien”, un “bon mathématicien” ou un “bon philosophe”. Le processus de sélection, en principe interne, est altéré par une intervention extérieure. Ces interventions sont dangereuses puisqu’elles desservent ceux qui sont de véritables “bons chercheurs” : en plus de tromper les profanes, les journalistes exercent une influence sur le succès d’un livre ou d’une œuvre culturelle et peuvent ainsi agir sur les éditeurs et, à travers eux, sur les possibilités de publier à l’avenir.

La collaboration

Cette emprise du journalisme a également pour effet d’introduire dans les champs culturels, qui sont supposés être autonomes, des producteurs hétéronomes, qui recevront, du champ journalistique, la consécration qu’ils ne peuvent pas recevoir de leurs pairs. Cette collaboration de certains producteurs culturels permet aux médias d’exercer une influence encore plus grande dans les champs en question.

Ces “collabos” sont souvent ceux qui cherchent à gagner le plus d’argent possible avec leurs produits :

« Plus un producteur culturel est autonome, riche en capital spécifique et exclusivement tourné vers le marché restreint sur lequel on n’a pour clients que ses propres concurrents, et plus il sera enclin à la résistance. Plus, au contraire, il destine ses produits au marché de grande production (comme les essayistes, les écrivains-journalistes, les romanciers conformes), plus il est enclin à collaborer avec les pouvoirs externes, État, Église, Parti, et, aujourd’hui, journalisme et télévision, à se soumettre à leurs demandes ou à leurs commandes. »

Droit d’entrée et devoir de sortie

Cette intrusion dans les champs de production culturelle, qui a pour effet d’abaisser le droit d’entrée dans les champs concernés, est justifiée par l’exigence d’extension de l’audience. S’opposer à cette argumentation peut conduire certains à qualifier ce propos de “discours élitiste”.

Il existe cependant une position entre l’élitisme dont ce texte pourrait être accusé, et la démagogie dont font preuve les médias de télévision. Il faut défendre les conditions de production, d’une part, et, d’autre part, de diffusion des produits culturels. En d’autres termes, il s’agit de limiter le droit d’entrée dans le champ – c’est-à-dire celui de produire une œuvre culturelle – mais, également, d’élargir le devoir de sortie de ces œuvres – c’est-à-dire la diffusion hors du champ dans lequel elles ont été produites. « Il faut défendre les conditions de production qui sont nécessaires pour faire progresser l’universel et en même temps, il faut travailler à généraliser les conditions d’accès à l’universel, pour faire en sorte que de plus en plus de gens remplissent les conditions nécessaires pour s’approprier l’universel. » Pour étendre le public, il ne faut pas recourir à la démagogie, mais plutôt, lutter pour que les conditions de diffusion garantissent l’indépendance des producteurs et, en liaison avec les enseignants, les syndicats et les associations, pour que les auditeurs et lecteurs reçoivent une éducation qui élèvera leur niveau de réception.

« On peut et on doit lutter contre l’audimat au nom de la démocratie. »

La pression de l’audimat qui pèse sur la télévision et, indirectement sur le champ journalistique et les autres champs culturels, fait peser les contraintes sur le consommateur, l’éloignant des considérations éclairées et rationnelles qui lui permettraient de participer à la vie démocratique.

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