
Chaque année, dès le début du printemps, on nous rabâche toujours la même chose concernant les allergies au pollen, mais ce sujet est-il considéré comme un véritable problème de santé publique ? La réalité, c'est qu'on minimise encore beaucoup trop l’impact des allergies sur le quotidien des personnes qui en souffrent.
« Environ 30 % des Français seraient allergiques au pollen. Leur organisme a une réaction immunitaire qui reconnaît le pollen comme un élément étranger, provoquant le nez qui coule, les yeux rouges et larmoyants, de la toux, voire des crises d’asthme dans les cas les plus graves, et des difficultés à respirer. Ce sont tous les symptômes qui sont liés à une allergie au pollen », explique Samuel Monnier, Ingénieur au Réseau National de Surveillance Aérobiologique (RNSA).
Une erreur fréquente est de croire que le printemps est la seule saison de l’année où les pollens sont allergisants. Rappelons que le pollen est l’élément reproducteur mâle qui permet aux espèces, plantes et arbres, de se reproduire. C’est la raison pour laquelle, selon les espèces et la période de floraison, il y a des Pollens allergisants: Ils sont émis par des plantes (arbres et herbacées) anémophiles. Pour être allergisant, un grain de pollen doit disposer de substances (protéines ou glycoprotéines) reconnues comme immunologiquement néfastes pour un individu donné.pollens allergisants (et donc des allergies) toute l’année ! Samuel Monnier précise : « Tous les pollens ne sont pas allergisants. Sur notre site, nous avons classé les espèces en fonction de leur potentiel allergisant, c’est-à-dire selon la capacité du pollen de l’espèce à gêner une partie non négligeable de la population ».
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