ACCÈS LIBRE Graphe 05/06/2023 NOTATION S&P : LES PRESSIONS DE BRUNO LE MAIRE MAINTIENNENT L'ILLUSION Les petits arrangements entre amis ont payé, mais la dégradation de la note de la France n'est... Par Olivier Berruyer
Opinion 04/06/2023 « LA MONDIALISATION NÉOLIBÉRALE VA PROBABLEMENT DISPARAÎTRE » - David Cayla Par Laurent Ottavi
ACCÈS LIBRE Opinion 27/05/2023 « LA CROISSANCE CRÉE PLUS DE PROBLÈMES QU'ELLE N'EN RÉSOUT » Olivier De Schutter Par Laurent Ottavi
COMMENT LE CAPITALISME NOUS INFANTILISE - Benjamin Barber Par ÉLUCID 27/01/2023 Économie 27/01/2023 Partagez A+ A- Parcourir la bibliothèque Le capitalisme, malgré ses travers, demeure encore le principe directeur de nos sociétés. Comment le capitalisme nous infantilise (2007) se propose d’expliquer les mécanismes de survie de ce système. Podcast Réservé aux abonnés Le capitalisme maintient les individus à un stade de développement psychologique puéril ; ainsi soumis à leurs pulsions primaires, ils sont aisément manipulables. De cette manière, le capitalisme assujettit les régions du monde développé à un niveau élevé de consommation, malgré un marché saturé par la satisfaction des besoins réels. Affaiblissant le sentiment de citoyenneté, cette infantilisation endigue l’épanouissement de la démocratie, qui n’est possible que dans une société psychologiquement adulte. Ce qu’il faut retenir : Le libre marché favorise l’immaturité de la population. Désormais, la production ne répond plus à la demande, comme l’exigeait le capitalisme traditionnel, mais la demande est créée par le marketing et la publicité, pour répondre à un surplus de production. Les produits proposés, visant à satisfaire le plus grand nombre, sont simples et répondent au principe de l’immédiateté de la jouissance, deux caractéristiques de l’immaturité. Par les procédés de marketing, les publicitaires glorifient ainsi la jeunesse, ses volontés, ses attitudes et ses aspirations, pour que les individus demeurent dans un éthos puéril. Incapables de devenir adultes, les individus s’impliquent de moins en moins dans la « vie de la cité ». La démocratie s’affaiblit et cède la place à une privatisation que l’on ne peut plus endiguer. Ne voulant pas remettre en cause le bien-fondé de la globalisation et de l’économie de marché et percevant le principe d’une démocratie nationale comme un obstacle à ce marché, l’auteur appelle à mettre en place une démocratie entre les États, à l’échelle mondiale. Seul le pouvoir « transouverain » de cette gouvernance mondiale pourrait résoudre les problématiques mondiales unilatéralement. Lisez la suite et soutenez un média indépendant et sans publicité Je m’abonne Accès illimité au site à partir de 1€ Des analyses graphiques pour prendre du recul sur les grands sujets de l’actualité Des chroniques et des interviews de personnalités publiques trop peu entendues Des synthèses d’ouvrages dans notre bibliothèque d’autodéfense intellectuelle Et bien plus encore… Déjà abonné ? Connectez-vous Partagez
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