
Cyclones, ouragans, typhons… ce sont tous les trois des cyclones tropicaux, seuls leurs noms changent en fonction de la zone géographique dans laquelle ils se forment. D’après la définition donnée par l’Organisation Météorologique Mondiale (OMM: Agence spécialisée des Nations Unies sur l’évolution de l’atmosphère terrestre, son interaction avec les terres et les océans, le temps et le climat qu’elle engendre et la répartition des ressources en eau qui en résulte.OMM) :
« Un cyclone tropical est une dépression à rotation rapide qui prend naissance au-dessus des océans tropicaux, d'où elle tire l'énergie nécessaire à son développement. Les vents y soufflent dans le sens des aiguilles d'une montre dans l'hémisphère Sud et dans le sens inverse dans l'hémisphère Nord. »
On parle d’ouragan lorsque ce phénomène climatique extrême a lieu en mer des Antilles, dans le golfe du Mexique, dans l’Atlantique Nord et dans le centre et l’est du Pacifique Nord, alors qu’on utilise le terme de typhon pour la partie ouest du Pacifique Nord, telle que les Philippines et le Japon.
« Dans le concept de cyclones tropicaux, il n’est pas uniquement question d’ouragans, il y a également des vents et des tempêtes de moindre intensité, tels que la dépression tropicale avec des vents ne dépassant pas les 63 km/h et la tempête tropicale avec des vents compris entre 64 et 118 km/h », indique Rosa Maria Roman-Cuesta, écologiste tropicale, chercheuse invitée au Laboratoire des sciences de la géo-information et de la télédétection de l'Université de Wageningen, aux Pays-Bas. Elle dirige également le projet CORESCAM financé par la Fondation BNP Paribas.
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