
50 000 particules de plastique ! C’est ce que nous ingérons chaque année sans nous en apercevoir d’après une étude récente. Pire, l’exposition serait encore plus importante chez les enfants. « Avant, on effectuait des analyses pour savoir où est-ce qu’on était susceptible de trouver ces particules. Aujourd’hui, on le sait : le plastique est partout ! », s’exclame Messika Revel, enseignante chercheur en écotoxicologie à UniLasalle.
Historiquement, le terme de microplastique (particule mesurant moins de 5 millimètres de diamètre) a été inventé en 2004 par Richard Thompson, biologiste marin, après qu’il ait remarqué de minuscules morceaux de plastique sur une plage. C’était avant que l’on en découvre sur l’ensemble de notre planète, même sur le mont Everest !
« Avant, on effectuait des analyses pour savoir où est-ce qu’on était susceptible de trouver ces particules. Aujourd’hui, on le sait : le plastique est partout ! »
Homo plasticus !
Depuis, les spécialistes en ont trouvé à l’intérieur de notre organisme. En effet, des recherches ont permis d’identifier des additifs tels que les Phtalates: Composés chimiques issus de l’acide phtalique, ils sont présents dans de nombreux composés plastiques. Ils sont aujourd’hui considérés comme des perturbateurs endocriniens ayant des effets tératogènes (peuvent provoquer des malformations de l’embryon) et sur la fertilité.phtalates ou le Bisphénol A: Composé chimique fréquemment utilisé et ayant de nombreuses applications. Aujourd’hui il également classé comme perturbateur endocrinien.bisphénol A dans des urines humaines. Plus récemment, une équipe néerlandaise a mis au point une nouvelle méthode de détection et a découvert du plastique dans les échantillons sanguins de 17 donneurs en bonne santé sur 22 testés. En parallèle, d’autres travaux menés cette fois au Royaume-Uni ont démontré la présence de résidus de plastique dans des prélèvements pulmonaires. Les chercheurs ont notamment été surpris de trouver ces substances dans chaque recoin des poumons, y compris dans les zones profondes de ces organes.
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