L’amour du travail, loin d’être une tendance naturelle de l’Homme, a, selon Paul Lafargue, été établi par et au profit de la classe bourgeoise capitaliste.

Paul-Lafargue-le-droit-a-la-paresse-resume

audio

Podcast La synthèse audio

play
05:32
mutedownload
Réservé aux abonnés

Paul Lafargue défend Le Droit à la paresse, titre de l’ouvrage qu’il publie en 1880, avec pour objectif l’émancipation des classes laborieuses. Il propose ainsi de réduire à trois le nombre d’heures travaillées par jour, pour laisser, le reste du temps, libre cours aux loisirs et à la créativité.

Ce qu’il faut retenir

La morale capitaliste, piteuse parodie de la morale chrétienne, érige en culte un travail aliénant et asservissant. La classe prolétaire doit s’en émanciper et proclamer le droit à la paresse.

Le système de production capitaliste engendre mécaniquement la surproduction, la surconsommation, le chômage de masse et l’appauvrissement des classes laborieuses.

Dans l’antiquité, les citoyens n’étaient pas concernés par le travail laborieux. Les auteurs grecs, pour garantir cet état, défendaient l’esclavage. Cependant, le progrès technologique et le perfectionnement des machines permettent de se passer de cette pratique oppressive, tout en autorisant chacun à exercer ses activités de citoyen.

Biographie de l’auteur

Paul Lafargue (1842-1911) est un journaliste, un essayiste et un homme politique français. Marié à Laura Marx, il était le gendre de Karl Marx. Il est principalement connu pour avoir écrit Le droit à la paresse (1880). Outre son activité d’écriture, Paul Lafargue poursuit également une carrière politique et est élu député de Lille en 1891. Membre de l’Internationale socialiste, il participe également à la création du parti socialiste ouvrier espagnol et du parti ouvrier en France.

Lisez la suite et soutenez un média indépendant sans publicité

S’abonner
Accès illimité au site à partir de 1€
Des analyses graphiques pour prendre du recul sur les grands sujets de l’actualité
Des chroniques et des interviews de personnalités publiques trop peu entendues
Des synthèses d’ouvrages dans notre bibliothèque d’autodéfense intellectuelle
Et bien plus encore....

Déjà abonné ? Connectez-vous