
Podcast La synthèse audio
Dans cet ouvrage, Debord revient également sur l’importance de la classe bourgeoise dans le développement du capitalisme et de la société du spectacle, ainsi que sur le rôle historique du prolétariat en tant que force politique capable de mettre fin au « spectacle ».
Ce qu’il faut retenir :
Le « spectacle » est un ensemble d’images et de médiations se faisant passer pour le réel. En réalité, le spectacle repose sur la séparation avec le réel et entraîne l’aliénation des « spectateurs ». Le développement de la « société du spectacle » est lié au règne de la marchandise et de l’économie au sein de nos sociétés.
Les forces qui ont prétendu incarner le prolétariat, comme l’URSS, ont elles-mêmes reproduit des formes de « spectacle ». L’URSS s’est fondée sur la domination d’une classe bureaucratique qui a entraîné la soumission et l’aliénation du prolétariat. À travers la forme politique du « Conseil ouvrier », le prolétariat est la seule force politique capable de mettre fin au spectacle en tant que forme dévoyée du réel.
Le capitalisme et la domination de la classe bourgeoise ont entraîné l’émergence d’un « temps irréversible » universel, celui du marché mondial et de la production économique. Cela a modifié la conscience de l’histoire des sociétés et des individus. Cela a également entraîné une aliénation du champ culturel et artistique.
Biographie de l’auteur
Guy Debord (1931-1994) est un intellectuel français qui sera au cours de sa vie à la fois écrivain, théoricien, cinéaste et poète. Dès l’âge de 19 ans, en 1951, il participe au mouvement lettriste, une avant-garde intellectuelle et artistique fondée par Isidore Isou. Quelques années plus tard, il participe à la fondation de l’Internationale lettriste, un groupe aux mêmes inspirations, mais qui se veut plus proche du mouvement révolutionnaire européen.
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