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« Les dépenses publiques explosent ! » nous rabâchent sans cesse les néolibéraux et leurs médias, comme si c’était un drame, eux qui pourtant ont la hantise de la moindre baisse des dépenses privées – la fameuse « décroissance ». Or, il est bon de rappeler que ces « dépenses publiques » servent essentiellement à financer un modèle social qui nous a procuré un niveau et une espérance de vie inédits dans l’Histoire. Fragilisé par le vieillissement de la population, ce modèle est désormais en danger, tant en raison de l'érosion de l’idéal de solidarité, que de la désinformation massive sur son fonctionnement et ses avantages. Ce dénigrement à tout va ouvre désormais la voie pour que la Commission européenne et ses relais politiques locaux planifient sa destruction, quitte à renvoyer une grande partie des retraités dans la pauvreté. Pour les décideurs, c'est un sacrifice essentiel afin de concrétiser ce qui compte le plus à leurs yeux : préserver la fortune des plus riches de l'impôt ainsi que les multiples aides aux entreprises créées par Macron. On vous explique tout !

Idée fausse n°1 : « les services publics dégradés coûtent trop cher »
- Le vieillissement de la population, cause n°1
- La Commission européenne a tout planifié
- Un système français très protecteur
Idée fausse n°2 : « des finances ingérables et plus d'impôts »
- Les dépenses sont restées stables
- L’État mis à la diète…
Ce qu'il faut retenir
École, hôpital, sécurité, défense, services administratifs : les services publics français sont en déliquescence et tout le monde peut en observer au quotidien les dramatiques effets. Effets qui ne produiront d’ailleurs toutes leurs conséquences que dans quelques années en termes de productivité, de bien-être, de lien social, d’espérance de vie en bonne santé.
Idée fausse n° 1 : « Les services publics nous coûtent un pognon de dingue et sont pourtant très mal gérés »
Commençons par rappeler que les dépenses publiques regroupent des choses très différentes ; plus de la moitié des sommes correspondent à de la protection sociale ou à de la protection santé.


Elles sont réalisées par les 3 types d’administration publique :
- l’État (enseignement, police, justice, défense…) ;
- les collectivités locales (région, département, commune…) ;
- et les administrations de Sécurité sociale (retraite, santé…).


Mais gare à ne pas tomber dans le piège de la propagande néolibérale qui vise à conclure que la dégradation des services publics ne serait liée qu’à une « mauvaise gestion », à une « gabegie » où l’on paierait sans cesse plus pour avoir moins, notamment à cause de fonctionnaires indolents. On se demande même pourquoi tant de jeunes se détournent d’emplois publics censés être aussi « agréables », à tel point qu’il devient impossible de remplacer les départs en retraite de tant d’enseignants ou d’infirmières…
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