Après avoir éventré Gaza dans un génocide toujours en cours, Tsahal bombarde et envahit désormais le Liban. Mais derrière cette impunité israélienne se cache une ancienne doctrine appelée « avantage militaire qualitatif ». En appliquant cette doctrine, les États-Unis ont progressivement transformé le Moyen-Orient en un immense brasier macabre, dont les innombrables « victimes collatérales », les blessés, les évacués ou encore les femmes et les enfants atrocement assassinés n'ont jamais cessé de se multiplier.
Après avoir pilonné et assiégé Gaza en massacrant à ce jour plus de 40 000 personnes dont 16 500 enfants (et sans doute beaucoup plus) en réponse à l'attaque du Hamas, Israël se concentre désormais sur la prochaine cible à détruire, le Liban. Plus de 1 000 personnes civiles ont déjà été tuées en seulement deux semaines d'intensification des frappes israéliennes contre le Hezbollah, et plus d'un million d'autres ont été déplacées.
Outre l'indifférence de la « communauté internationale », il existe une constante derrière l'impunité qui permet à Israël de bombarder lourdement la capitale d’un État souverain, massacrant consciemment des centaines de civils innocents en échange de la vie d'un ou plusieurs dirigeants du Hezbollah : il s'agit d'un programme de « défense » militaire avancé – le Qualitative Military Edge – promu par l'allié le plus fidèle d'Israël, les États-Unis.
Selon ce programme, la survie de l'État hébreu dépend de sa capacité à déployer des moyens militaires supérieurs en efficacité et en quantité à ceux de ces éventuels adversaires régionaux pour « se défendre ». Un exemple : la bombe utilisée par Israël pour tuer le chef du Hezbollah, Sayyed Hassan Nasrallah, à Beyrouth la semaine dernière, était une arme guidée de fabrication américaine.
Non seulement Israël utilise des armements américains pour commettre ses crimes de guerre, mais de hauts responsables de la Maison-Blanche ont déclaré en privé à Tel-Aviv que les États-Unis soutiendraient sa décision d'intensifier la pression militaire contre le Hezbollah, alors même que l'administration Biden a publiquement exhorté le gouvernement israélien, ces dernières semaines, à réduire ses frappes.
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