Théorique étatique de la monnaie - Georg Friedrich Knapp

Théorie étatique de la monnaie (1905) est l’ouvrage fondateur de l’école chartaliste, à la croisée entre politique et économie. En proposant une solution aussi originale que rigoureuse aux mystères de la théorie monétaire, Georg Friedrich Knapp a ouvert des perspectives inédites aux économistes ainsi qu’aux politiciens de toutes sensibilités.

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Si ce livre n’analyse pas le système contemporain, il pose cependant une série de bases théoriques indispensables à qui veut avoir une compréhension des réalités financières. Là où les économistes classiques ont une fâcheuse tendance à confondre la réalité avec ce qu’ils voudraient qu’elle fût, l’auteur adopte une méthode descriptive et réaliste.

Ce qu’il faut retenir :

La monnaie moderne est essentiellement un fait politique et juridique avant d’être un fait économique. Par conséquent, ce type de monnaie est avant tout défini par une norme à laquelle elle doit se conformer.

Les types de monnaies sont d’abord appréhendables par leurs fonctions au sein d’une juridiction et non par leur composition physique.

L’État est une communauté financière et la monnaie est un des moyens de paiement qu’elle a inventé pour fonctionner.

Les États manipulent le taux de change de leur devise à l’aide d’un nombre restreint d’opérations.

Biographie de l’auteur

Georg Friedrich Knapp (1842-1926) est un fonctionnaire et un universitaire de l’Empire allemand. Fils du grand chimiste Ferdinand-Ludwig Knapp, il étudie d’abord la physique et la chimie avant de soutenir une thèse d’économie politique en 1865. Incarnant la tradition d’excellence et d’éclectisme de l’université allemande, il s’est intéressé à des thématiques diverses, des mathématiques à l’agronomie, en passant par l’histoire et l’économie. Il est nommé directeur du service statistique de la ville de Leipzig en 1867 avant qu’on lui offre une chaire de statistique à l’université de la ville. En 1874, il rejoint l’Université de Strasbourg, alors occupée par l’Empire allemand, qu’il quitte en 1918, lorsque l’Alsace-Lorraine revient à la France. Il finit sa vie à Durmstadt en Allemagne.

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