QUAND LA DISCRIMINATION POSITIVE SCINDE UNE SOCIÉTÉ : LE CAS DE LA MALAISIE

À l’heure où en France la droite nationaliste et autoritaire souhaite différencier les Français dits « de souche » des autres, la Malaisie s’interroge sur l’avenir de son système de discrimination positive vieux d’un demi-siècle.

Héritage historique et géographique, la péninsule malaise fut le théâtre d’un intense brassage humain lié au détroit de Malacca reliant l’empire du Milieu aux Indes, où s’entremêlent Chinois, Indiens et Malais. Chacun y a apporté ses idiomes, ses croyances et sa culture propre dans une union singulière qui ne va pas sans heurts. Au cœur de la vie politique malaisienne se retrouve une notion fondamentale, celle de l'ethnie, qui fixe la position sociale de tous les Malaisiens (1). Particularité, l’article 160 de la Constitution de 1957 (année de l’indépendance) définit le Malais selon trois critères : sa langue (le malais), sa religion (l’islam) et ses coutumes (manger avec les mains, etc.).

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