
La défiance est générale. Selon Reuters, à peine 42 % de la population mondiale déclare faire confiance aux médias. La France et les États-Unis sont particulièrement touchés avec respectivement moins d’un tiers et seulement un quart d’opinions favorables. Rectifier le tir pour assainir la situation et retrouver la confiance des citoyens ne semble pourtant toujours pas à l’ordre du jour…
Du journal papier aux réseaux sociaux, le rapport des citoyens à l’information s’est profondément modifié
Le droit d’accès à l’information fait partie intégrante de la liberté d’expression. Comme le stipule l'article 19 de la Déclaration universelle des Droits de l'Homme :
« Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considération de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit. »
Ce sont la presse et les médias qui sont chargés de la diffusion large et collective de l’information. Et informer est un pouvoir majeur en démocratie.
Pour le Conseil constitutionnel, la participation électorale est considérée comme l'un des traits les plus caractéristiques de la bonne santé d'un régime démocratique. Une étude publiée par l’Association économique américaine fait le lien entre l’introduction des premiers quotidiens aux États-Unis sur la période 1869-1928 et l’augmentation de la participation au vote estimée à 0,3 % pour chaque journal supplémentaire.
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