
Avec la crise sanitaire, de nombreux professionnels de la santé se sont mobilisés pour appeler à reconnaître davantage leurs compétences. C’est le cas des Infirmières puéricultrices: Infirmières spécialisées dans les soins médicaux apportés aux bébés et aux enfants. Elles jouent également un rôle de prévention, d'éducation et de conseil auprès des parents.infirmières puéricultrices, qui à travers plusieurs organisations, ont signé une tribune dans les colonnes du Monde, le 4 janvier dernier. « Mépris affiché » du gouvernement, « désintérêt » pour le métier de ville… les mots utilisés affichent la colère d’un métier souvent ignoré par le gouvernement.
« Nos compétences ne sont pas reconnues et déployées par le gouvernement pour la prévention, le maintien, le soutien et la promotion de la santé de l’enfant au sein de sa famille. C’est pourtant notre axe principal de travail. Il y a une réelle méconnaissance de notre métier », regrette Katia, infirmière puéricultrice de ville et membre du collectif Je suis infirmière puéricultrice.
Pourtant, la problématique ne semble pas si inconnue au sein du ministère de la Santé et des Solidarités. En mai 2021, Olivier Véran a commandé un rapport à l’Inspection générale des affaires sociales (Igas) pour répondre la question suivante : faut-il adapter les compétences médicales de certains praticiens en France ?
Publié en novembre, le rapport affiche un constat clair sur le métier d’infirmier puériculteur. Dans le seul paragraphe qui concerne le métier, le numéro 445, l’instance recommande « une évolution vers la pratique avancée des infirmiers spécialisés, reconnaissant leur niveau de formation et valorisant leurs compétences ».
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