Le 23 juin 2016, les Britanniques décidaient de quitter l'Union européenne, marquant la fin de 47 ans de partenariat. Les partisans du Brexit promettaient de « reprendre le contrôle » et de négocier de nouveaux accords commerciaux, notamment avec les États-Unis, tout en limitant l'immigration. Contrairement aux prédictions catastrophiques, le Royaume-Uni n'a pas connu d'effondrement économique post-Brexit, mais de nombreuses promesses n'ont pas été tenues. La campagne du Brexit, marquée par des mensonges politiques, a érodé la confiance des citoyens dans les bénéfices de cette sortie.

publié le 16/11/2025 Par Alexandra Buste, Xavier Lalbin
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Le 23 juin 2016, les Britanniques se sont prononcés à presque 52 % en faveur du retrait de l’Union européenne. Le départ effectif fin 2020 a rompu 47 ans de compagnonnage avec les pays de l'UE. Le pays allait pouvoir « reprendre le contrôle », comme le résumait le slogan des partisans du Brexit (« take back control ») et retracer des frontières que l’Union européenne s’était évertuée à gommer.

Une fois libéré du joug européen, il s’agissait d’une part de freiner l’immigration, mais aussi de partir à la conquête d’accords de libre-échange avec de nombreux pays, et surtout avec les États-Unis. Plus largement, pour les partisans du Brexit, le but était que le Royaume-Uni retrouve sa souveraineté. En janvier 2022, au lendemain de la sortie effective de l’UE, le Premier ministre, Boris Johnson, le formulait ainsi dans l’avant-propos de son document de politique générale : « Nous avons fait le Brexit pour reprendre le contrôle, pour faire nos propres lois et pour gérer notre propre argent ».

Sous le titre « Reprendre le contrôle », le nouveau chef de gouvernement se félicitait de la mise en œuvre du Brexit avec comme objectif de « restaurer le statut du Royaume-Uni en tant que pays souverain et indépendant » grâce à la capacité retrouvée du pays à pouvoir « à nouveau déterminer son propre avenir ». Libéré de la tutelle de Bruxelles, le Royaume allait pouvoir « modifier ses règles et réglementations pour qu'elles servent au mieux les priorités des citoyens » et « rétablir la responsabilité démocratique de ses institutions ».

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