Si vous ne connaissez pas encore Nvidia, c’est que vous avez loupé plusieurs stations sur la ligne à très grande vitesse vers le futur. Mais, il n’est pas trop tard pour comprendre l’avenir qui nous attend… qu’on le veuille ou non. Car oui, le futur commence maintenant. Il est actuellement – et pour quelques années au moins – orchestré par Nvidia (prononcez N-Vidia, qui signifie « envie » en latin). Grande star des cartes graphiques pour les jeux vidéo depuis les années 1990, l’entreprise américaine cofondée et dirigée par l’américano-taïwanais Jensen Huang est devenue en quelques mois l’entreprise « la plus puissante au monde » et désormais à la troisième place des plus importantes capitalisations boursières derrière Apple et Microsoft.
Fin mai, le cours en Bourse de Nvidia a dépassé les 1 100 dollars, porté par des résultats financiers « interstellaires » et une marge brute de… 78 % ! Sa valorisation a littéralement explosé à 3 000 milliards de dollars. Après avoir obtenu temporairement le titre de première capitalisation boursière, le spécialiste des processeurs graphiques a accusé plusieurs séances de net repli, perdant près de 15 % et effaçant 500 milliards de dollars de capitalisation. Selon le Financial Times, cette chute est liée à la vente d’actions de la société par son PDG, Jensen Huang pour près de 95 millions de dollars. D'autres analystes y voient une respiration de marché logique, compte tenu de la vitesse de la progression de l'action. Rappelons que le titre reste en hausse de près de +140 % depuis le début de l'année.
Le monde entier (y compris tous les géants de la tech) s’arrache ses puces électroniques d’IA avancées hyper-sophistiquées, qui proposent un changement total de paradigme dans l’informatique et promettent une « nouvelle révolution industrielle ».
L’avance concurrentielle de la marque au caméléon dans le domaine est absolument démentielle, au point que la société détient 84 % d’un marché mondial en pleine expansion. Son patron, qui a vu sa fortune personnelle grimper de 3 à 90 milliards de dollars en trois ans, est déjà en train de concevoir le futur (proche) avec son « Omniverse » et ses robots humanoïdes capables de raisonner… Les enjeux du business des puces d’IA générative sont colossaux. Et la pénurie mondiale de semi-conducteurs alimente les tensions géopolitiques à l'échelle planétaire.
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