PIB : les conséquences économiques du Covid-19

Le découpage trimestriel de l’évolution du PIB français permet d’analyser en détail les variations de la croissance. Il aide à percevoir les conséquences économiques immédiates des décisions politiques, des événements géopolitiques, ou d’autres phénomènes exogènes. L’analyse détaillée de l’année 2020 permet par exemple de constater les effets à court terme des mesures de confinement dues à la pandémie de Covid-19.

publié le 11/10/2021 Par Élucid
PIB : les conséquences économiques du Covid-19

Les derniers chiffres de l’évolution trimestrielle du PIB français publiés par l’Insee montrent le relatif rétablissement de la croissance française après un début 2020 dramatique, en raison de la pandémie de Covid-19. Au deuxième trimestre 2021, le PIB trimestriel s’établit ainsi à un niveau « seulement » 5 % inférieur au PIB trimestriel moyen de « l’avant-crise », en 2019. Depuis le troisième trimestre 2020, ce niveau est relativement stable, et équivalent à celui du premier trimestre 2017.

Cette situation contraste avec celle de la première moitié de 2020. En effet, au deuxième trimestre 2020 — en raison notamment des mesures de confinement — le PIB trimestriel est descendu 21 % en dessous de celui du dernier trimestre 2019. Le niveau du PIB trimestriel n’avait jamais été aussi bas lors des 25 dernières années.

Même au plus fort de la récession de la crise des subprimes, le PIB trimestriel n’avait chuté que de 3,9 %, soit un niveau 6,1 % supérieur à celui du deuxième trimestre 2020. À partir du troisième trimestre 2020, le PIB trimestriel a réaugmenté drastiquement, retrouvant donc un niveau « seulement » 5 % inférieur au PIB trimestriel moyen de 2019. Une amélioration sensible, mais une situation qui reste préoccupante.

En 2020, un bref retour au niveau de vie de 2017

Le recours au PIB trimestriel par habitant permet d’avoir un aperçu de l’évolution du niveau de vie moyen. Au deuxième trimestre 2021, le PIB trimestriel par habitant se situe 5,2 % en dessous de son niveau du dernier trimestre 2019, qui était le plus haut depuis 25 ans. Au deuxième trimestre 2020, il recule de 19,9 % par rapport au niveau du second trimestre 2019 (sur la base 100 de 2008).

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