Catastrophes naturelles : peut-on encore limiter les risques ?

Fortes inondations, vagues de chaleur précoces et intenses, longues périodes de sécheresse, cyclones et ouragans… Ces phénomènes météorologiques et climatiques extrêmes ne cessent de faire la Une de l'actualité dans le monde entier. De plus en plus fréquents et violents, ils sont à l'origine de nombreuses catastrophes aux conséquences humaines et économiques dévastatrices. Il est urgent d’agir !

publié le 08/11/2022 Par Lucie Touzi
Catastrophes naturelles : peut-on encore limiter les risques ?

Les impressionnantes vagues de chaleur en Europe, les inondations meurtrières au Pakistan, les ravages de l'ouragan Fiona dans les Caraïbes et au Canada, le tsunami provoqué par l'éruption explosive du volcan de l’archipel de Tonga… L'année 2022 a été marquée par un grand nombre de catastrophes et la situation est loin de s'améliorer. « Si les tendances actuelles se maintiennent, le nombre de catastrophes annuelles dans le monde pourrait passer d’environ 400 en 2015 à 560 d’ici 2030, soit une augmentation de 40 % sur la durée de vie du Cadre de Sendai», a indiqué le Bureau des Nations Unies pour la réduction des risques de catastrophe dans un récent rapport.

Il est sûr et certain que les phénomènes climatiques extrêmes sont de plus en plus fréquents et intenses en raison de l'accélération du changement climatique et ils sont en grande partie responsables de l'accroissement du nombre de catastrophes. D'après le rapport sur les catastrophes dans le monde 2020 publié par la FICR, « entre 2010 et 2020, 83 % des catastrophes déclenchées par des aléas naturels ont été provoquées par des phénomènes climatiques et météorologiques extrêmes, tels que des inondations, des tempêtes et des vagues de chaleur ».

Les bilans humains, suite à ces catastrophes, sont particulièrement lourds. D'après le rapport de la FICR, elles ont provoqué la mort de plus de 410 000 personnes entre 2010 et 2020, en grande majorité dans des pays à revenu faible ou moyen inférieur. « Ces catastrophes impliquent aussi des pertes majeures en matière d’identité culturelle, de santé humaine, de biodiversité et de territoires », précise Guillaume Compain, chargé de plaidoyer Climat et Agriculture chez Oxfam France.

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