Comment la mondialisation a tué l'écologie - Aurélien Bernier

Dans les années 1970, il devient évident que le système capitaliste qui se développe représente un danger grave pour notre planète. En réaction à l’augmentation des catastrophes écologiques, la question environnementale fait irruption dans le débat public, mais les grandes puissances économiques comprennent rapidement la menace qu’elle représente pour l’ordre en place.

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Dans Comment la mondialisation a tué l’écologie (2012), Aurélien Bernier révèle le détournement de la lutte écologiste par les défenseurs du capitalisme qui, pour la rendre compatible avec la mondialisation et le libre-échange, l’ont vidée de son contenu.

Ce qu’il faut retenir :

On constate que l’importance croissante des questions environnementales s’est faite en même temps que le capitalisme a progressé. Il ne s’agit pas d’un hasard et, pourtant, l’écologie politique qui se développe depuis les années 1970, loin d’accuser le libre-échange et la mondialisation, pointe du doigt l’État et la nation, rejoignant ainsi les positions néolibérales.

L’élite politique n’est pas de plus grand secours : si les hommes politiques ont intégré la question environnementale à leurs discours, ils « font de l’environnement » seulement lorsque cela est rentable d’un point de vue électoral.

Parallèlement, les instances internationales (GATT, puis OMC ou UE), acquises au libre-échange, ainsi que les multinationales se sont emparées de la question pour empêcher l’apparition de mesures de protection environnementale contraignantes, qui pourraient ralentir le commerce international.

Il reste toutefois un espoir : l’émergence d’un socialisme écologiste radical qui, par la voie des urnes, défendrait une sortie du capitalisme pour protéger véritablement l’environnement.

Biographie de l’auteur

Aurélien Bernier (1974-) est un journaliste et un auteur français. Spécialiste des questions environnementales, il a travaillé pendant dix ans pour l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe). Militant pour ATTAC, il fut également membre de son Conseil d’Administration entre 2006 et 2007, avant de rejoindre le Mouvement politique d’éducation populaire (M’PEP) en mai 2008.

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