
Brandir la responsabilité des consommateurs, en particulier des plus pauvres, relève d’une approche partielle et partiale : une étude estime qu’ils ne pourraient, au très grand maximum, agir que sur la moitié des émissions à réduire. Cette stigmatisation occulte ainsi, en partie, la responsabilité majeure des acteurs économiques, industriels et de l’état dans le changement radical à opérer.
Et les premiers de cordée ne sont pas non plus beaucoup sollicités malgré le succès retentissant des comptes Twitter du type « Iflybernard » qui répertorie les émissions astronomiques de CO2 du jet de Bernard Arnault… signe d’une demande forte et légitime d’exemplarité.
Sans surprise, que ce soit au niveau mondial ou national, ce sont les plus riches qui polluent le plus…
Tous les pays n’affichent pas les mêmes niveaux d’émissions anthropiques de gaz à effet de serre (mesurés en « équivalent carbone: L'équivalent CO2 ou CO2e d'une émission de gaz à effet de serre est la quantité de dioxyde de carbone qui aurait le même potentiel de réchauffement climatique, pour un horizon temporel donné, qu’une quantité émise d’un seul ou de plusieurs gaz à effet de serre. équivalent carbone ») : la répartition par secteurs d’activités et leur amplitude varient en fonction des niveaux de vie, des habitudes de consommation ou de production des différents territoires.
Au total, les pays les plus riches sont les plus émetteurs : 19,5 tonnes de CO2 par an pour un Américain du nord contre 1 tonne à 2 tonnes de CO2 par an pour un Africain ou un Indien.
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