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La voiture s’est imposée comme le cœur de notre société de consommation. Son succès massif a cependant entraîné de lourdes conséquences climatiques et environnementales, et Bruxelles a fini par imposer une réduction drastique des émissions des voitures neuves aux constructeurs automobiles. Hélas, plusieurs manipulations du lobby automobile ont fait perdre un temps précieux, de sorte que les émissions n'ont en réalité guère baissé avant 2020. Aujourd'hui, la forte hausse des ventes de voiture électrique change considérablement la donne, mais ce nouveau marché est porteur de lourds enjeux concernant le pouvoir d'achat des ménages, l'hypermobilité, la désindustrialisation française ou notre souveraineté énergétique. On vous explique tout !

publié le 26/02/2024 Par Olivier Berruyer

1- Des ambitions climatiques européennes titanesques
2- Les transports, seul secteur dont les émissions ont augmenté
3- La fin de la voiture thermique en 2035
4- Baisse fantôme des émissions et folie du SUV
5- De la flexibilité à la fraude : le dieselgate de Volkswagen
6- L'avenir est à la voiture électrique « légère »
Ce qu'il faut retenir


Jusqu’aux années 1950, les déplacements humains se faisaient essentiellement à pied et parfois à cheval, ce qui les limitait à des trajets très locaux. Depuis, les choses ont bien changé, mais comme le rappelle le chercheur Aurélien Bigo, trois grandes caractéristiques de nos déplacements sont restées relativement stables :

« Le nombre de déplacements par personne est toujours de l’ordre de 3 à 4 trajets par jour (un aller-retour comptant pour 2 trajets). Les temps de déplacement sont eux aussi restés relativement stables. Ils avoisinent en moyenne une heure par jour et par personne, comme c’est d’ailleurs le cas dans différents types de sociétés et de pays du monde. Les motifs de déplacement principaux n’ont pas beaucoup évolué non plus : travail, études, achats, démarches administratives, visites à la famille ou aux amis, loisirs. »

En revanche, deux autres caractéristiques majeures ont drastiquement évolué grâce à la voiture et, bien entendu, au pétrole. La première est la vitesse, qui a été multipliée par 10. Ce gain a été utilisé par des populations avides de mobilité pour se déplacer plus loin, ce qui a également augmenté la distance moyenne parcourue chaque jour par 10, passant de 5 à 50 kilomètres (ce chiffre est une moyenne qui comprend les trajets du quotidien, mais aussi ceux de longue distance, pour des loisirs par exemple).

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