Jean de Gliniasty, ancien diplomate, est directeur de recherche à l'Institut des Relations Internationales et Stratégiques (IRIS). Il a été ambassadeur en Russie, au Brésil, au Sénégal, consul général à Jérusalem et en poste à la Représentation permanente française auprès de l'Union européenne. Il a occupé plusieurs postes au ministère des Affaires étrangères. Il est notamment l'auteur de La Russie, un nouvel échiquier (prix Vauban, 2022) et Géopolitique de la Russie aux éditions Eyrolles. Pour Élucid, il a accepté d’analyser l’état actuel des négociations ouvertes à l’initiative de Donald Trump sur la guerre d’Ukraine, et les enjeux pour chacun des participants au conflit.



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Le nouveau président américain avait fait du règlement rapide de la guerre ukrainienne un élément notable de sa campagne électorale. Peu de temps après sa prise de fonction (le 20 janvier), il a déclenché un processus diplomatique qui a pourtant surpris tous les protagonistes de la crise.
Le séisme Trump
L’arrivée de Trump à la Présidence américaine a été un bouleversement de tous les fondamentaux qui présidaient aux politiques étrangères des alliés des États-Unis. La guerre en Ukraine en a été la première manifestation. Encore candidat, Trump avait dit qu’il réglerait le problème en 24 heures, ce qui signifiait implicitement qu’il obtiendrait de l’Ukraine les concessions nécessaires pour satisfaire les Russes. Les Européens (et notamment la France qui avait pris depuis l’été 2024 la tête de la coalition des soutiens à Kiev), envisageant même l’envoi de troupes au sol, se sont efforcés de se préparer, en concertation avec l’administration Biden finissante, à la défaillance prévisible des États-Unis : rappel des conditions d’une paix durable respectueuse de l’intégrité territoriale de l’Ukraine, condamnation de l’agresseur russe, engagements renouvelés d’une aide massive notamment en munitions et en équipement, transfert de la coordination de l’aide militaire – format « Ramstein » (1) – des États-Unis à l’OTAN...
Pourtant, les Européens ont été surpris par l’ampleur, la brutalité et la rapidité du changement de pied américain. Dès le 12 février, moins d’un mois après sa prise de fonction, Donald Trump avait un long entretien téléphonique avec Vladimir Poutine et lançait la négociation. Le même jour à Bruxelles, le nouveau Secrétaire d’État à la Défense, Pete Hegseth, énonçait devant les pays membres de l’OTAN soutiens de l’Ukraine les principales conditions de la paix pour la nouvelle administration américaine : pas un soldat américain sur le terrain, pas de récupération par Kiev des territoires occupés par la Russie, pas d’entrée de l’Ukraine dans l’OTAN, garanties de sécurité éventuelles à fournir à l’Ukraine par les Européens, etc., reprenant les conditions mises par la Russie (sauf la présence de contingents européens en Ukraine au titre des garanties de sécurité d’un éventuel accord, point sur lequel les Américains cesseront d’ailleurs rapidement d’insister).
Mais, surtout, deux jours plus tard à Munich, lors de la réunion annuelle sur la Sécurité (Verkhunde), le vice-président J. D. Vance a asséné aux Européens un long discours prononçant un divorce fondamental entre la civilisation européenne, accusée d’être empêtrée dans un État de droit limitant la démocratie, et la civilisation américaine fondée sur la liberté. La rupture était consommée. Elle couvrait tous les aspects de la vie internationale : « civilisationnels » avec la remise en cause du « modèle » européen ; militaires avec la suspension provisoire puis la diminution prévisible de l’aide américaine à l’Ukraine, à laquelle l’Europe était libre de tenter de se substituer ; diplomatiques avec l’éviction hors de la négociation des Européens jugés « incompétents » et « fauteurs de guerre », annoncée par Trump lui-même à la chaîne CNN ,le 18 février ; économiques enfin, avec la négociation d’avantages commerciaux unilatéraux tant avec Kiev, dont un traité léonin est exigé pour l’exploitation des terres rares, qu’avec Moscou lors de la première réunion de négociation à Ryadh, le 18 février, consacrée pour l’essentiel aux questions bilatérales et à la reprise des relations commerciales.
Dans le même temps, Trump imposait le 2 avril des droits de douane exorbitants à l’Europe (20 %) et à l’Ukraine (10 %), la Russie en étant exemptée.
Des négociations plus difficiles que prévu
Mais l’accélération des négociations sur la base des revendications russes n’a pas produit les résultats immédiats escomptés par Trump. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a d’abord été assommé par l’algarade que lui ont infligée en public Trump et son vice-président Vance, le 28 février, dans le bureau ovale de la Maison-Blanche (« Vous devriez nous dire merci au lieu de regimber devant une négociation qui vous sauve la mise alors que vous n’avez aucune carte en main… »). Mais le président ukrainien a accepté habilement à Djeddah, devant le Secrétaire d’État Rubio, le 11 mars, la mise en place d’un cessez-le-feu de 30 jours renouvelables, mettant en quelque sorte la balle dans le camp russe.
Les Russes qui n’avaient fait que compter les coups tout en progressant sur le terrain (reprise quasi totale de l’enclave conquise par les forces ukrainiennes dans l’oblast de Koursk, pression sur toute la ligne de front dans les oblast's de Lougansk, Donetsk, Zaporija et Kherson, bombardements permanents…) ont été contraints de se prononcer. Mais, s’ils ont accepté le principe d’un cessez-le-feu, ils ont exigé des « amendements » : le contrôle et la surveillance devaient être précisés, l’accord devait marquer le début d’une négociation aboutissant à un accord durable. Cet accord devait traiter des « causes profondes » de la guerre et prévoir la neutralisation de l’Ukraine (pas d’OTAN et limitation des forces de défense), tandis qu’était à nouveau soulevée la question de l’illégitimité du président Zelensky, resté au pouvoir après la fin de son mandat sans nouvelles élections (du fait de la guerre) – thème un moment repris par Trump et abandonné par lui peut-être parce qu’il a besoin d’un signataire pour son projet d’accord sur les terres rares…
Signifiées par Poutine à l’Envoyé spécial de Trump, Steve Witkoff, le 13 mars, ces exigences ont conduit, après de nouveaux entretiens (Lavrov-Rubio le 15, Trump-Poutine le 18, et surtout la réunion le 24 à Djeddah des délégations ukrainiennes et russes rencontrées séparément par le facilitateur américain), à l’annonce d’un cessez-le-feu limité aux infrastructures énergétiques et à la mer Noire.
Bien que d’abord qualifiés de productifs par Trump, ces premiers résultats ont rapidement montré leurs limites. Les combats se sont poursuivis, Ukrainiens et Russes se sont accusés de continuer à bombarder des installations énergétiques. Moscou a rappelé les conditions posées pour tout cessez-le-feu en mer Noire, c’est-à-dire la levée des sanctions sur le transport de céréales et d’engrais russes, ainsi que la reprise des services de SWIFT permettant à la banque agricole russe, actuellement sous sanction, de mettre en œuvre les procédures bancaires d’exportation via le système SWIFT. Ce dernier point dépend des Européens, qui ont réitéré à ce stade leur refus de tout allègement des sanctions.
Trump, qui avait qualifié antérieurement les entretiens de « productifs », ne cache plus son impatience, juge les résultats décevants et accuse les Russes de procrastiner, envisageant même de nouvelles sanctions contre les pays qui importent du pétrole russe. Le président ukrainien a manœuvré habilement, mais il sait que, sauf effondrement peu probable, son armée refusera toute capitulation et que l’aide américaine lui sera désormais comptée. Sa marge de manœuvre est étroite.
Le dilemme russe
Un débat feutré s’est instauré à Moscou. Faut-il, avant toute vraie négociation, maximiser les gains territoriaux obtenus par la pression militaire en Ukraine, voire tenter de provoquer l’effondrement souhaité de l’ensemble du front ukrainien et obtenir ainsi la mainmise sur la totalité de l’Ukraine au risque de susciter la colère de Trump ? Ou, au contraire, faut-il ne pas rater l’occasion historique de normaliser les relations avec les Américains et d’isoler les Européens au risque de n’enregistrer que des gains limités (sans l’intégralité des oblast's de Kherson et de Zaporijja pourtant intégrés dans le territoire russe par la Constitution) et de voir échapper à l’influence russe une Ukraine consolidée ?
Le dilemme à Moscou est d’autant plus aigu que le mandat de Trump ne dure que quatre ans, que l’opinion américaine est majoritairement hostile à la Russie et que la politique économique de Trump suscite de plus en plus d’interrogations. L’expérience du « Reset » d’Obama (remise à niveau des relations américano-russes), resté sans grand résultat et sans lendemain, est dans tous les esprits, de même que l’alourdissement notable des sanctions sous le précédent mandat de Trump.
Certes, l’intérêt du président américain pour une reprise de la coopération économique avec la Russie est réel. La première réunion russo-américaine à Ryadh le 18 février a vu la délégation russe (le ministre des Affaires étrangères Lavrov, le président du Fonds Souverain RFID Dmitriev et le conseiller de Poutine Ouchakov) discuter de longues heures avec le Secrétaire d’État Rubio, le Conseiller à la Sécurité Waltz et l’envoyé spécial Witkoff, des perspectives de coopération : l’Arctique, les minerais rares, l’énergie, le retour des entreprises américaines sur le marché russe, l’allègement des sanctions étaient notamment au menu. Dmitriev s’est aussi rendu le 3 avril à Washington, qui a suspendu à cette fin les sanctions dont il fait l’objet, pour approfondir les discussions économiques. Witkoff a de nouveau rencontré Poutine à Moscou le 11 avril, tandis que les deux délégations se rencontraient à Istamboul pour ranimer les relations diplomatiques.
Les Russes sont tentés de penser que Trump n’attache que peu d’importance au sort de l’Ukraine et que la coopération avec Moscou est son objectif principal, à la fois économique et politique, avec la perspective prioritaire de la confrontation principale avec Pékin qui observe non sans une légère inquiétude les développements russo-américains… Seul le souci d’obtenir des résultats rapides et de ne pas apparaître comme le perdant de la négociation empêcherait le président américain de se montrer encore plus conciliant. Dans cette hypothèse, il serait donc possible de l’amadouer par des avantages économiques et de gagner du temps pour marquer le plus de points sur le terrain avant de faire de véritables concessions.
En attendant, les bombardements russes s’intensifient au point de toucher largement les civils, et de nouvelles offensives se préparent. Mais les Ukrainiens résistent efficacement à l’accroissement de la pression russe. Le succès militaire se fait attendre. De plus, les perspectives économiques s’assombrissent quelque peu, notamment avec la baisse des revenus pétrogaziers, surtout si, au moment où le prix du baril baisse, Trump met à exécution sa menace de frapper de sanctions secondaires les pays importateurs de pétrole russe… Si le prix du baril commence un cycle baissier, les revenus tirés des hydrocarbures ne pourront plus couvrir longtemps l’augmentation des dépenses militaires sans de graves répercussions sur l’économie, jusqu’à présent très résistante.
Le choix est donc difficile pour Moscou. Il reste que le ton des médias à l’égard des États-Unis y a déjà changé, loin des anciennes accusations contre « l’Occident Collectif » dirigé par Washington, tandis que l’essentiel des critiques est désormais réservé aux « fauteurs de guerre » européens.
Une Europe impuissante
L’Union européenne n’a pas su ni éviter ni régler le conflit ukrainien… Elle a subi d’abord l’échec des accords négociés en février 2014 par les ministres des Affaires étrangères polonais, français et allemand avec le président Ianoukovitch et toute l’opposition ukrainienne – accords approuvés par le représentant de Poutine, mais immédiatement refusés par les révoltés de Maïdan. L’intégrité territoriale de l’Ukraine aurait été alors préservée. Elle a ensuite subi l’échec des accords de Minsk en février 2015, parrainés par les Allemands et les Français, dont les clauses militaires ont été violées essentiellement par les Russes (absence de réel retrait des armes lourdes et de dissolution des milices…) et les clauses politiques par les Ukrainiens (refus d’accorder un statut spécial pour le Donbass dans le cadre de la souveraineté ukrainienne). L’Ukraine ne perdait alors que la Crimée.
La France et l’Allemagne n’ont pas non plus été en mesure, lors du Sommet de Paris de décembre 2019, de faire entériner l’ultime compromis pourtant pré-négocié par les conseillers de Poutine et de Zelensky. Après l’invasion russe, les alliés, misant sur une rapide victoire des forces ukrainiennes, ont poussé le président ukrainien à interrompre la négociation d’un accord, déjà bien avancé, négocié à Istamboul en avril 2022. L’Ukraine y aurait perdu le Donbass et la Crimée. Maintenant, la Russie a intégré dans son territoire la Crimée, le Donbass et avant même leur conquête totale, les oblast's de Kherson et Zaporijja.
À partir de ce moment, l’Union européenne a renoncé à toute action diplomatique spécifique en décidant de soutenir inconditionnellement l’Ukraine tant que celle-ci en exprimerait le besoin et, surtout, sans définir quelle serait l’issue souhaitable du conflit. Elle s’est alignée, la France en tête, sur des positions maximalistes et surtout irréalistes compte tenu du rapport de force : Kiev devait récupérer l’intégralité de son territoire international et recevrait à cette fin toute l’aide militaire et financière nécessaire. Bref, la Russie devait perdre la guerre.
Mais le fardeau est lourd : 250 milliards de dollars déjà alloués au 31 décembre 2024, partagés à peu près à égalité par l’Europe et les États-Unis de Biden, selon l’Institut de Kiel, étant entendu que ceux-ci étaient étroitement impliqués dans la conduite des opérations militaires (révélations du New-York Times daté du 29 mars 2025) et livraient le plus de matériel et de munitions… Quoique substantielle et même supérieure dans son ensemble à l’aide américaine, l’aide militaire européenne aura été moins décisive.
La recherche malaisée d’une voie européenne
Le changement de pied des Américains laisse les Européens désorientés. Pourront-ils se substituer aux Américains et permettre à eux seuls à l’Ukraine de « tenir » ? Comment participer aux négociations lancées par Trump alors que l’Europe est récusée par les Russes ? Comment garder un minimum de cohésion (la Hongrie et la Slovaquie étant déjà acquises à Poutine et à Trump et de nombreux pays n’envisageant pas de s’opposer aux Américains) ? Les Européens enchaînent donc les réunions. Il s’agit d’une part de réarmer l’Europe dont les lacunes sont criantes face à ce que les Français, les Anglais, les Polonais et les Allemands considèrent comme une grave menace russe, et d’autre part de fournir à l’Ukraine, outre une aide massive, des garanties de sécurité en cas d’accord de paix.
Dès le 17 février, Emmanuel Macron réunit à Paris les pays alliés capables et désireux d’envoyer des contingents qui pourraient être stationnés en Ukraine, ticket d’entrée éventuel pour les négociations. Mais la réponse a été hésitante et de nouvelles réunions ont été organisées, à Paris notamment, avec les États-Majors. Les Anglais ont à leur tour tenté de mobiliser les volontaires (« coalition of the willing ») avec plusieurs rencontres à Londres, sans plus de résultats. Seuls la France et le Royaume-Uni ont exprimé leur disponibilité. La Pologne a exclu tout envoi de troupes ; les Scandinaves et les Baltes ont discrètement fait part de leur bonne volonté ; l’Allemagne, réticente, attend la prise de fonction du Chancelier Merz ; l’Italie ne fera rien sans les Américains.
Deux Conseils européens, l’un « extraordinaire » le 6 mars, et l’autre « ordinaire » le 20 mars, ont été consacrés à la nouvelle politique américaine et aux négociations sur la crise ukrainienne. Le réarmement de l’Europe y a été encouragé avec l’assouplissement des règles budgétaires contraignantes et la mise sur pied d’un programme de prêt (150 milliards d’euros de l’UE et 650 milliards venant des États membres). Mais sur l’Ukraine, les résultats ont été maigres : les États membres ont refusé le doublement, proposé par la Haute représentante européenne chargée des Affaires étrangères, de l’aide de 20 milliards supplémentaires déjà accordés à l’Ukraine.
Les Européens ont malgré tout rappelé leur ligne antérieure maximale : pas de négociations sans l’Ukraine ni l'Union européenne, respect de l’intégrité territoriale ukrainienne, obtention de la « paix par la Force », compensations financières pour l’Ukraine, procédures pénales pour les crimes de guerre russes… Ils ont présenté leur position comme un moyen de renforcer l’Ukraine en vue de la négociation ouverte par les Américains (auxquels il est rendu hommage) et pour laquelle ils sont prêts à fournir des garanties de sécurité. Les Russes, de leur côté, ont fait savoir qu’en aucun cas ils n’accepteront de contingents européens, alliés de Kiev et membres de l’OTAN, sur le territoire ukrainien pour garantir un accord de cessez-le-feu. Malgré les propos de Macron (ce n’est pas à la Russie de décider quelles troupes stationneront sur le territoire ukrainien), l’accord éventuel qui serait négocié entre la Russie et l’Ukraine sous les auspices américains et sans l’Europe en disposerait et l’Europe n’est pas à la table des négociations.
En attendant, les Européens sont présentés par les Américains et par les Russes comme des « fauteurs de guerre » partisans de la poursuite du conflit. Au Conseil de Sécurité du 24 mars, les pays européens se sont trouvés isolés face à la Chine, aux États-Unis, à la Russie, aux représentants de l’Asie et de l’Amérique latine qui ont voté la résolution demandant une paix rapide sans se référer à l’intégrité territoriale de l’Ukraine ni à l'agression russe. Mais il n’y a pas eu de veto anglais ou français, préfiguration de la suite des évènements. Déjà, certains pays de la coalition ont signifié qu’ils ne pouvaient envisager de « garantir la sécurité » de l’Ukraine sans un appui américain, alors même que Trump, suivant en cela les Russes, n’évoque plus de présence militaire européenne en Ukraine.
L’Europe sera bien obligée de suivre en cas d’accord obtenu par les États-Unis. En cas d’échec, l’Union européenne aura eu raison. Mais Trump veut se débarrasser rapidement de la question ukrainienne pour développer les échanges, normaliser ses relations avec la Russie et se consacrer à la Chine. Il risque de se laver les mains de cette affaire. Les Européens se retrouveraient alors face à leurs responsabilités et à leurs contradictions. Il reste que le président américain, qui ne cache plus sa déception devant les tergiversations russes, pourrait aussi se fâcher, intensifier les sanctions contre la Russie et l’effort militaire en soutien de l’Ukraine. Les politiques européennes et américaines se retrouveraient alors au diapason, mais au prix d’une aggravation du conflit.
Notes
(1) Le groupe de contact pour la défense de l’Ukraine, connue sous le nom de « Ramstein », est un regroupement d’une cinquantaine de pays, y compris les 31 États membres de l’OTAN, qui se sont réunis pour la première fois en 2022 à la base aérienne de Ramstein en Allemagne. Le groupe a pour objectif de coordonner l’aide militaire à l’Ukraine, notamment l’envoi d'équipements militaires.
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