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Tout comme il avait seulement fallu un an au CAC 40 pour se remettre de sa baisse causée par la crise du Covid-19, il s’est également remis en un an du déclenchement de la guerre en Ukraine. Porté par les valeurs de l’énergie et de la défense, il vient même de dépasser son record historique. Les Bourses occidentales restent cependant surévaluées, sans même prendre en compte les perspectives économiques sombres pour le moyen terme.
Rappelons tout d’abord que l’indice phare de la Bourse de Paris est le CAC 40 (CAC signifiant Cotation Assistée en Continu), qui est une moyenne de la valeur des actions des 40 grandes entreprises françaises dont les échanges sont les plus abondants. Il a été créé le 31 décembre 1987, valant alors 1 000 points de base ; il a progressé depuis lors en moyenne de 5,5 % par an. Sa composition est revue régulièrement pour qu’il reste représentatif de l’évolution des grandes entreprises.
Depuis juillet 2021, l’indice du CAC 40 est passé de 6 500 à près de 7 600 points, nouveau record historique. Cela représente 17 % de hausse sur la période – et même 33 % par rapport au plus bas de 5 700 points en septembre 2022. Une hausse aussi rapide de l’indice n’avait pas été observée depuis la fin des années 1990 (hors rebond Covid en 2020).
Une analyse individuelle des 40 entreprises du CAC montre que sa hausse de 17 % en un an a été largement portée par les secteurs du luxe (+37 %) et, sans surprise au vu du contexte de guerre, de l’énergie (+23 %) et de la défense (+14 %).
Ce mouvement de hausse est encore plus frappant si on observe les cours boursiers depuis 2007.
Les cours sont sur une tendance haussière permanente depuis 2009 – même s’il a fallu attendre 2021 pour dépasser le niveau de 2007. Une partie importante de cette hausse est notamment due aux politiques des banques centrales mondiales, qui ont massivement déversé des liquidités pour soutenir les marchés depuis une dizaine d’années. Sur la seule année 2020, la Réserve fédérale américaine, la Banque centrale européenne, la Banque du Japon et la Banque d’Angleterre ont injecté plus de 6 500 Md$ dans les marchés financiers via leurs programmes de « quantitative easing ». Mais ces politiques ont désormais cessé.
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