Bruxelles souhaite interdire la vente de voitures à essence, diesel et hybrides pour 2035. Mais le pétrole n'est pas présent que dans les réservoirs de nos véhicules.
C'est une véritable symphonie : la plupart des gouvernements occidentaux annoncent depuis plusieurs mois l'interdiction de la vente de voitures à moteur thermique pour la prochaine décennie.
Si la France avait fait figure de pionnière en 2019, en décidant dans sa loi d'orientation sur les mobilités (LOM) cette interdiction pour 2040, elle a depuis été dépassée par de nombreux États, provinces et régions. C'est en 2035 que la Californie, la province du Québec, suivie du Canada au niveau fédéral, la région de Bruxelles-Capitale, veulent mettre fin à la commercialisation des moteurs à combustion.
Certains États membres de l'Union européenne sont encore plus précoces : 2030 pour le Danemark, l'Irlande, les Pays-Bas, la Slovénie, la Suède. Même année-butoir pour des pays qui n'en font pas ou plus partie : Islande, Royaume-Uni.
La Norvège, pourtant productrice comme ce dernier de pétrole en mer du Nord, a décidé cette prohibition des voitures à essence et diesel pour 2025.
Les constructeurs automobiles ont pour plusieurs anticipé ces échéances, en fixant leurs propres dates limites, parfois plus ambitieuses que celles voulues par les États : 2035 pour le suédois Volvo et l'allemand Volkswagen, en phase avec Berlin, mais 2033 pour son compatriote Audi. Le japonais Toyota, lui, dit vouloir continuer la fabrication des voitures thermiques jusqu'en 2050, à rebours de Tokyo qui annonce vouloir l'interdire en 2030.
Toutes ces annonces conjointes des constructeurs et des États conduisent l'Union européenne à vouloir fixer une même année pour tout le continent.
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